Frédérique Vidal, ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation, était en visite au CEA LIST (Nano Innov – Saclay) dans le cadre du lancement de France 2030, doté de 30 milliards d’euros déployés sur 5 ans, visant à développer la compétitivité industrielle et les technologies d’avenir.
Olivier Gicquel, directeur de formations de CentraleSupélec, était présent. Il a présenté à la ministre les activités de l'Ecole en matière d’industrie du futur (formation/recherche) au sein de l’écosystème Paris-Saclay et le projet d’Ecole de l’industrie du futur porté par CentraleSupélec au côté du CEA. L’idée adoptée : le CEA porte la partie recherche/transfert d’une plateforme d’accélération tandique que CentraleSupélec, ainsi que d’autres partenaires académiques, apportent leur savoir faire en matière de compétences.
Pour rappel, CentraleSupélec un acteur historique et majeur pour le développement d’une industrie toujours tournée vers le futur dans un contexte de plus en plus compétitif et de plus en plus contraint par la rareté des ressources. Elle s'appuie sur des disciplines fondamentales qui constituent son cœur de métier : le contrôle, le traitement du signal et les télécoms, le génie industriel et le génie des procédés, la physique et la physico-chimie, les mathématiques et l’informatique. Depuis plusieurs années, des équipes de recherche et d’enseignement venant de toutes ces disciplines s’impliquent pour faire progresser les connaissances et valoriser auprès des étudiants les problématiques associées à l’industrie du futur.
Prioritairement, il s’agit au niveau des formations de :
-
Rendre plus attractifs tous les métiers de l’industrie du futur, du technicien à l’ingénieur, pour les jeunes, y compris pour les jeunes femmes, et faciliter le choix de ces derniers en matière de formation initiale (CAP, Bac Pro, Licence Professionnelle, Master, Doctorat
-
Structurer les possibilités en matière de formation continue certifiée pour accroître l’appétence du personnel des PME, PMI et ETI pour de meilleures qualifications et renforcer la maturité des entreprises afin de mieux adapter leurs outils de production, leurs organisations et leur personnel aux enjeux de compétitivit
-
Développer l’insertion professionnelle dès le niveau undergraduate (DUT/BUT/Licence) et montrer la valeur de parcours professionnels construits sur une formation initiale courte, complétée aux moments clés de la carrière par des formations continues diplômantes.
-
Accroître le nombre de formations continues adaptées au déploiement de l’industrie 4.0 en identifiant au plus près de la demande les besoins de formation
-
Développer le nombre de formations ad-hoc spécialisées pour couvrir le champ de la demande (formations intra, MOOC, SPOC, Webinaires, Serious games, nuggets…) notamment sur des sujets très pointus. Ceci constitue un enjeu de taille pour les organismes de formation impliquant réactivité, adaptabilité, flexibilité dans les supports pédagogiques utilisés, mais aussi agilité dans l’ingénierie pédagogique.
L'usine du futur se conçoit aussi dans nos laboratoires de recherche en collaboration avec les industriels : numérique, robotique, IA... sans oublier la nécessité de former.
|
|